Pouvez-vous nous rappeler votre rôle dans le champ de l’autonomie ?

Nous sommes dans l’animation, notre rôle est de proposer des activités aux résidents, afin de maintenir leur autonomie le plus longtemps possible. Nous contribuons à l’accompagnement des personnes et à la mise en œuvre de leur projet personnalisé. Pour nous, il s’agit vraiment de « prendre soin » de nos résidents, de manière non médicamenteuse.

Quelles sont vos missions au quotidien et à quelles difficultés êtes-vous confrontés ?

Nos missions au quotidien sont basées sur les animations, activités et sorties proposées aux résidents, y compris pour des personnes en mobilité réduite (PMR). Parmi ces activités, nous proposons par exemple une séance de « gym douce et éveil corporel », basée sur des mouvements sur chaises, avec des balles et des barres. Nous faisons aussi un cours de sophrologie en ligne qui marche très bien. Nous allons également voir des expositions culturelles avec les résidents, nous organisons parfois des karaokés. Et bien d’autres choses encore…

La première de nos difficultés, dans nos missions quotidiennes, c’est le fait que nous ne soyons que deux animateurs pour encadrer 15 à 20 résidents en moyenne. C’est compliqué puisque pour certaines personnes, il y a des pathologies aussi bien physiques que mentales à prendre en compte. Nous avons des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer (ou apparentée). Nous devons donc réussir à satisfaire et à accompagner tout le monde au sein du groupe.

Autre difficulté : la structure, qui est chez nous un peu vieillissante. Nous n’avons pas toutes les pièces nécessaires pour réaliser convenablement les activités. Nous faisons donc, assez souvent, des déménagements de tables et de chaises pour aménager des espaces dédiés. Mais une restructuration est prévue et en cours depuis quelques années : si tout se passe bien, d’ici 2025-2026, des travaux de rénovation seront effectués. Un nouveau bâtiment devrait être construit, ce qui permettrait d’avoir des lits supplémentaires, et l’ancien bâtiment serait rénové. Nous pourrions avoir une salle d’animation, une salle de spectacle, ce qui est important. Nous devrions donc, aussi, pouvoir recevoir plus de personnes extérieures au sein de l’établissement.

En quoi l’Agence Autonomy vous soutient et vous accompagne ?

Au sein de l’Agence Autonomy, Aude CHAPUIS est notre interlocutrice référente qui gère notre espace. Elle est très à l’écoute de nos demandes. Nous avons pu bénéficier d’un ordinateur pour nos résidents, que nous surnommons « Maurice » pour le rendre plus ludique et familier : c’est devenu un très bel outil de travail. Nous avons réussi à faire complètement adhérer nos résidents à cet outil. Nous l’utilisons, par exemple, pour nos cours de sophrologie, mais pas seulement.

Le soutien de l’Agence Autonomy est donc, notamment, technique et matériel.

Mais il y a également le soutien lié à toutes les activités qu’elle propose – comme des quizz ou des montages photos – via l’application Wivy. C’est d’ailleurs l’Agence Autonomy qui nous a offert l’abonnement, car ce n’était pas prioritaire au départ pour l’établissement.

Comment Mon Espace Autonomie va-t-il répondre à vos besoins et à ceux de vos bénéficiaires ?

Cela peut être très bien ! Actuellement sur notre espace, nous nous inscrivons pour les activités, nous regardons globalement ce qui est proposé, mais c’est vrai que nous n’y allons pas tous les jours. Notre outil actuel est déjà relativement complet et nous en sommes satisfaits. Il faudra donc que l’on découvre ce nouvel espace plus en détail.